La grandeur d'un métier est avant tout d'unir les hommes ; il n'est qu'un luxe véritable et c'est celui des relations humaines car nous sommes les liens que nous tissons. Pour surmonter le confinement, laisser le trauma derrière soi et atteindre la résilience, les liens humains et les interactions sociales sont essentielles.
Cela vous parle ?
J’ai juxtaposé les mots d’Antoine de Saint Exupéry, Albert Jacquard et Boris Cyrulnik.
Qu’ont-ils en commun ? Ils observaient, et observent encore, avec la plus grande attention, et surement aussi avec la plus grande passion, le monde, la nature et le vivant.
Boris Cyrulnik est surtout connu pour avoir vulgarisé le concept de « résilience » cette capacité à vivre, à réussir et à se développer en dépit de l’adversité. La résilience, c’est prendre acte de l'événement traumatique de manière à se reconstruire, et cela s’applique également aux entreprises.
Le vecteur sur ce chemin de résilience : la relation.
« Nous prenons ainsi conscience de l’importance du lien social. Cette période va donc changer les relations dans l’entreprise. Les relations humaines l’emporteront sur la recherche de la réussite professionnelle, l’addiction au travail et le surmenage. Les conversations échangées avec des proches, mais aussi des collègues ou le manager sont indispensables, pour peu que l’on se sente écouté, compris et estimé. Les dirigeants, des managers et des RH doivent soutenir et accompagner leurs équipes, rompre la solitude de chaque salarié, et entretenir le lien ; dès maintenant. »
Extrait de l’interview de Boris Cyrulnik, Courier Cadres du 20/04/2020 : “Après la crise du coronavirus, la culture de la performance sera critiquée”
http://courriercadres.com/management/conduite-du-changement/boris-cyrulnik-apres-la-crise-du-coronavirus-la-culture-de-la-performance-sera-critiquee-20042020

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